Tchak N° 19 - Engrais phosphatés: la mémoire dans la peau

Tchak N° 19 - Engrais phosphatés: la mémoire dans la peau

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Tchak N° 19 - Engrais phosphatés: la mémoire dans la peau

À la une de ce 19° numéro de Tchak — La revue paysanne et citoyenne qui tranche, une enquête internationale en trois chapitres sur la fabrication des engrais phosphatés et son empreinte toxique, dont l’agriculture intensive ne peut se passer. Cette industrie génère pourtant des milliers de tonnes de déchets — radioactifs et contenant des métaux lourds — dont la peau et les corps vont garder l’empreinte pendant des générations.

 

  1. Longtemps, la Belgique et la France ont été des acteurs majeurs sur ce marché. Aujourd’hui, les sols pollués menacent de tomber dans l’oubli. En Wallonie,  pas un ou une députée ne se préoccupe ainsi de savoir où sont localisés nos vieux dépôts de phosphogypse. Et pas grand monde n’interroge Prayon, leader mondial dans la chimie des phosphates, quand bien même il dépasse certaines normes.

 

  1. En Tunisie et au Sénégal, tandis que la production continue et s’intensifie, les populations s’interrogent sur ce modèle de développement industriel et chimique, qui accapare leurs terres, détériore leur environnement et leur santé.

 

  1. En Espagne, vingt ans après la fermeture des usines, récits et statistiques témoignent d’un nombre alarmant de cancers dans les quartiers bordant les sites contaminés par l’industrie passée, donnant à voir l’impact sanitaire de l’industrie du phosphate.

 

 

Au sommaire, encore de ce nouveau numéro, une autre enquête :

 

  • À l’approche des élections communales, la tension monte dans le Pays de Herve. Hubert Heynen, éleveur bovin, rejoint par un groupe de citoyens, lutte contre l’urbanisation du plateau. Malgré les risques encourus, la commune s’obstine à vouloir mettre en œuvre son projet, au nom du développement social et économique. Alors que les grandes entreprises alimentaires y ont un poids décisif, elle risque surtout d’accroître encore le flou sur le concept d’agroécologie.

 

Également au sommaire de ce 19° numéro :

 

  • Sicile : Donatella Vanadia, la paysanne qui veut renverser les murs
  • Agro-industrie : comment les arômes influencent nos goûts
  • Laine wallonne : une filière en voie de réindustrialisation
  • Érosion des sols : des solutions existent, alors pourquoi ça traine ?
  • Dérèglement climatique : la Belgique doit diversifier ses cultures
  • Fac de Gembloux : la cantine durable rangée... au frigo !

[…]

 

 

 

 

Tchak est une revue trimestrielle de 112 pages sur les dessous de notre alimentation. Elle s’adresse aux mangeurs et aux mangeuses qui veulent comprendre le monde paysan. Elle explore les facettes d’une transition alimentaire solidaire, durable sur le plan écologique, innovante sur les plans politique, socio-économique, culturel, ou encore soucieuse de la santé publique. Elle questionne les pratiques de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution.

 

Tchak adhère au code de déontologie journalistique.

 

Tchak — La revue paysanne et citoyenne qui tranche est disponible via abonnement (60 € pour quatre numéros), ou via vente au numéro (17 €) dans le réseau des librairies indépendantes, dans nos propres points de vente ou encore en ligne.